Archives mensuelles : Mai 2011

Encore un peu de pêcheur

Publié le

On remarquera, dans le fond du deuxième dessin, une voiture noire bien inquiétante

Le pêcheur

Publié le

Le personnage n’est pas vraiment cerné.

Il apparait comme un naïf. Mais c’est peut- être parce qu’il  a du mal à communiquer. Juste quelques sons, gémissements, grognements. Il est grand et fort, les circonstances montreront qu’il est plein d’astuces et de ressources. La fille mettra du temps à lui donner un nom. Elle l’appellera finalement Neptune parce qu’elle l’a vu manipuler le trident traditionnel des pêcheurs de la Sorgue. Mais peut être, est-ce lui, qui  dévoilera ce nom, ou plutôt ce sobriquet donné par les restaurateurs de la ville auxquels il vend ses poissons. En fait, Neptune sait écrire. Une écriture d’enfant. Il griffonne sur des papiers ou carton trouvés, des phrases énigmatiques. Il écrit dans les marges des journaux avec lesquels il enveloppe ses poissons. Il lit aussi. Peut-être quelques livres trouvés, mais surtout les journaux qui lui servent d’emballage. On le sait, car il entoure les mots dans les articles et les utilise pour composer ses phrases poétiques. Les phrases qui accompagnent les dessins semblent être de lui.

On suppose que Neptune a un passé compliqué. Sa fracture avec le monde vient certainement de là. Peut-être en saura t-on un peu plus sur ce passé, mais cela a t-il vraiment une importance?

Au début du vaste monde

Publié le

Au début, l’idée est toute simple : Faire un « road movie » qui serait en fait un « river movie » .  Ce n’est pas très original tout de même (voir: « Délivrance » entre autre), mais c’est un peu moins utilisé.

Chez nous, pour un tel projet, le décor est sous nos yeux. Cela commencerait aux sources, se prolongerait par le fleuve et finirait par la mer.

Il y aurait deux héros : Un grand bonhomme sourd-muet et une petite fille.

Le bonhomme serait une sorte de pêcheur, un peu marginal, expert dans le maniement délicat du négochin.

La fille serait plus difficile à définir. Très décidée, déterminée à obtenir ce qu’elle désire, elle serait aussi très attachante à cause de sa fragilité même.

Cette fille est une fugueuse, disons plutôt : en fuite.  Elle fuit deux méchants d’origine indéterminée ( certainement sud-américaine) qui la détenaient  captive, ou plutôt sous surveillance, dans la caravane d’un petit cirque itinérant. Pour quelles raisons était-elle ainsi prisonnière? Et pourquoi dans un cirque qui, sans cesse,  change de destination?  L’histoire l’éclaircira peut-être.

Cette petite fille, entre l’enfance et l’adolescence, est une sorte d’électron libre. Elle va perturber ce qui est figé, faire éclater les mondes que les divers personnages rencontrés dans l’histoire se sont construit entre les murailles des certitudes et des habitudes.

Le bonhomme recueille la fugitive sur sa barque et ils échappent, tous deux, aux méchants qui les recherchent. Ils s’enfuient ainsi jusqu’à la mer où tout s’achèvera mais où se dévoilera l’ étendue du monde.

Les deux héros :



Publié le

bon, c’est bien parce que c’est toi 🙂

cigale clarinette

Publié le

Base graphique d’ une nouvelle cigale musicale


Champ de blé

Publié le

Petit pastel( 30x 40cm) qui termine une série de 3. Les 2 premiers réalisés sans trop de difficulté en  dernière semaine de Mars. Celui-ci commencé dans la foulée, mais resté en panne par manque de temps. Du coup, le fil conducteur s’est cassé, je voulais la terminer pour m’en débarrasser, c’est fait. J’en suis pas très fier…


Il faudra que je fasse un verbiage sur la sauvagerie de ces peintures… Un jour ou l’autre….

LE VASTE MONDE

Publié le

Il y a dans ma réserve protégée une vieille idée qui traine.

Depuis combien de temps flemmarde t-elle dans les méandres de mon cortex,  s’étire t-elle à l’ombre de mes neurones fatigués? Douze ans?..  Quinze ans?.. Je l’ai approché bien des fois. Se laisse t-elle caresser qu’aussitôt elle s’échappe et se réfugie dans les marécages brumeux d’un inconscient inaccessible. Pourtant, j’ai été tendre avec elle, j’ai été violent aussi. J’ai essayé mille ruses pour l’apprivoiser… Des dizaines de dessin, des kilomètre de phrases…

Ce blog lui est dédié. Ultime tentative? Ou bien renoncement?

Peut-être pourriez vous, vous aussi, l’apercevoir, la sentir, la toucher?..  Elle s’ appelle : LE VASTE MONDE

                                                    

Les idées sauvages

Publié le

Il existe des idées sauvages.
C’est-à-dire des idées non domestiquées. On les a parquées, vaille que vaille, dans une réserve conceptuelle, et là, on les regarde vivre.
Bien sur, on aimerait les apprivoiser, on a essayé tant de fois ! Mais celles- ci s’obstinent dans leur sauvagerie. Alors, on les regarde vivre dans leur réserve et on se dit, qu’a force, un jour, elles se rapprocheront de nous, nous renifleront d’un peu plus près, se laisseront caresser…  Caresser une idée, c’est déjà la tenir, c’est presque l’apprivoiser.
Ce blog est pour toutes ces idées libres, ces idées qui courent, ces idées en l’air qui finiront, un jour, par se poser, peut-être.