Et pendant ce temps, la fontaine…. On peut pas dire que je sois très assidu. Le travail accroupi me brise le dos et les genoux, puis il fait chaud dehors et le casque (j’écoute de la musique car c’est vraiment un boulot de patience) n’arrange rien. C’est vraiment long de dégager les formes mm par mm, mais bon, faut ce qu’il faut…
Quelques heures sur la fontaine. Finalement, je reste dans le classique en faisant l’ouverture pour le robinet au niveau de la bouche.
Pour travailler dehors tant que les températures le permettent, je fais une nouvelle tentative de sculpture sur bois, dans l’esprit du totem réalisé lors du premier confinement. Moins ambitieux car de format plus réduit mais avec tous les problème que pose le manque de volume. Se sera un bas relief sur une épaisseur de 5cm. On verra bien
Voilà, ça n’allait pas. Je supportais pas mais je savais pas comment avancer. Le repos à du bon. J’ai retravaillé tout ça. Le résultat est un peu laborieux car on voit qu’il y a plein d’hésitation et de repentir, mais bon, on fait ce qu’on peu… J’espère que c’est fini.
J’ai jauni la lumière du bas pour faire ressortir les couleur du feuillage, retravaillé les arbres de gauche où il ne se passait pas grand chose et renforcé le premier plan en rajoutant des branches qui cachent la misère, donnent la profondeur et accentuent le côté impénétrable. On dirait un visage méchant qui sourit ou l’oeuil du Mordor
Bon, les dernières péripéties… Est-ce que c’est fini?
J’ai retrouvé l’ancien forme de présentation… OUf!
Reprise… pour chaque image, environ entre 1h 30 et 2h de boulot. Après soit j’ai envie de me reposer ( je travaille debout) soit il y a autre chose à faire.
La peinture n’est pas un long fleuve tranquile
Après une petite interruption je reprends mes arbres
2 heures pour pas grand chose. le tout c’est de trouver le ton ( ou les tons) qui vont orienter le reste. Pour ça, j’ai besoin de travailler juste un morceau, sans trop me préoccuper du reste. si le morceau fonctionne, le reste vient même si je dois, finalement modifier le premier morceau.
Bon, ben voilà… On va dire que c’est fini.
Reste à trouver un moyen pour le faire tenir droit car ici l’équilibre est précaire.
La partie la plus pénible c’est certainement le travail sur les racines. Tordues, creusées, difformes, elle sont compliquées à travailler. Certaines d’entre-elles se prêtent à des motifs figuratifs avec quelques petites interventions.
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