Voilà une idée qui ne se laisse pas faire… Lorsqu’on croit la saisir, elle nous glisse des doigts.
Le point de départ était le désir de dessiner des personnages. Ce qui m’amusait le plus, c’était de faire apparaitre, à partir du blanc ou du gris du papier, les volume des visages, comme si les personnages naissaient doucement du néant de la feuille. Et puis j’en suis venu aux cols et voiles qui entouraient les visages, la fragilité des dentelles, et comment on pouvait travailler cela avec du blanc… Et puis, s’impose le vêtement en entier, et le jeu de couleur que cela suppose, et là, ça devient autre chose. Ce que l’on savait faire pour le visage ne fonctionne plus pour l ‘habit, ce que l’on maîtrisait pour le noir et blanc ne donne plus de bons résultats en couleur… Halala, que de soucis!