Archives mensuelles : août 2011

QUELQUES PERSONNAGES SECONDAIRES

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Nos deux heros devraient donc rencontrer d’autres personnages.

Ces personnages évoluent dans le monde rassurant, étroit et relativement borné qu’il se sont constitué au fil des habitudes. Certains sont prêts à l’élargir à l’occasion de la rencontre avec nos deux fugitifs, d’autres vivent dans de telles forteresses mentales qu’il considèrent tout nouveau contact comme une intrusion dangereuse.  Je pense que pour ne pas devenir fou dans ce vaste monde, chacun de nous se donne des cadres plus ou moins étroits et plus ou moins souples. Cette histoire parlerait aussi de cela.

Voici deux dessins de personnages secondaires

 

LES BESTIOLES (suite)

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Le vaste monde est un monde dangereux , cette demoiselle semble bien démunie.

 


Piéger une idée (précision)

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Il me faut insister sur un élément essentiel pour que ce piège à idée fonctionne.

INTERDICTION DE RECOMMENCER! 

Tout dessin commencé doit être fini. Un trait maladroit peut se révéler très intéressant une fois le dessin fini. On peut par la suite reprendre ce qui semble mal fait, ou exploiter l’idée dominante dans des variantes, mais on sera d’autant plus détendu et ouvert à l’aventure graphique que s’ il n’y a au départ aucune volonté particulière.

Voici un exemple d’un dessin spontané qui à été repris par la suite:


 

On s’aperçoit que le premier jet garde toute sa force!

Piéger une idée

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Une technique de piège à idée que j’affectionne, c’est celle qui consiste à dessiner justement, sans idée .

Il faut de bonnes conditions et de bonnes dispositions.

Les matériaux du piège sont simples. Un carnet à dessin, (le moins cher possible – un bloc sténo par exemple), des outils qu’on aime bien, qui sont bon marché, mais qui n’autorisent pas le repentir ( il ne s’agit pas ici de faire bien ou beau ou de réussir quelque chose); et du temps à perdre.

Pour mes dessins sur le « vaste monde », j’ai opté pour l’encre de chine, le lavis et deux ou trois pinceaux. Au début, c’était le rötring, mais entre temps, j’ ai regardé d’un peu plus près la peinture chinoise.

Et maintenant, comment ça fonctionne…

La feuille blanche… Et puis un trait,  puis une tache, puis un autre trait et ça devient quelque chose: de l’eau, des roseaux… ( on se moque si c’est pas bien, c’est juste comme ça… Il faut un trait en haut, hop! un trait en haut, du coup c’est trop vide à droite, hop! on fait un truc à droite…) C’est l’image qui se construit toute seule, il faut juste être attentif à ce qu’il advient, se laisser aller à son intuition… Et puis, c’est fini. On est, quelque  fois, étonné du résultat. Souvent c’est pas terrible, mais lorsqu’il surgit l’inattendu, c’est vraiment bien. On a même l’impression d’être devant le dessin  de quelqu’un d’autre.

Curieusement, j’ai eu le besoin de compléter ces dessins de petites phrases. Elle s’écrivent de la même façon, un mot en appelant un autre, sans que je sache ce qu’elles veulent vraiment dire. (  La vieille chine à dû se rappeler à moi de cette façon aussi)

Rien n’est original dans tout ça. Les surréalistes adoraient ce genre de piège.

LES BESTIOLES

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De retour sur « le vaste monde »…

Tout au long de leur périple, nos deux héros vont se frotter à d’autres personnages. A toutes ces figures secondaires correspond un univers particulier. Il y aura un couple de semi-clodo qui vit de distribution de prospectus publicitaire, un pizzaïolo et son camion à pizza, un  équipe d’aviron, un marinier sédentaire, un rempailleur de chaise… Sans oublier les techniciens de l’ONF, coupant les platanes malades sur les rives des cours d’eau. Je ne les ai pas encore dessiné, ni je ne sais pas très bien comment il vont intervenir et s’ils vont finalement jouer un rôle.

Mais un des personnages essentiel n’est pas humain. C’est une fragile libellule aux ailes bleu pétrole. Son non familier c’est la « demoiselle ». On comprendra vite qu’il s’agit d’une sorte de double de la petite fille.