Mes arlésiennes sont mal adaptées aux cadres auxquels je les destinais. Il faut que le dessin respire et donc plus de marge. Bon, je vais quand même trouver à employer ces cadres avec les petits formats spécialement faits exprès.
Petit format 11×11 et dans la foulée une peinture minute 6×6. C’est vrai le thème est vachement racoleur, mais bon…
L’idée des Arlésiennes fait son petit bonhomme de chemin… Ce qui m’avait attiré au départ, c’était leur col foisonnant de dentelles. Quelque chose à faire avec la transparence du blanc laissant voir l’éclat coloré des robes. Mais, même si pour les 2 ou 3 premières je m’essaie sur ce thème, je me rends compte que je ne peux résister au plaisir des dégradés qui modèlent les visages. Au début, je construisais avec des lignes pour avoir les proportions, mais ça ma vite gonflé, alors je commence par un œil et je laisse faire le reste. Il faudra que le me décide d’abandonner mon carnet ( 15×21) pour travailler sur un fond marron… Je suis si bien dans mon joli carnet….
Toujours des soucis avec les enregistrements scanner qui me bouffent les couleurs et accentuent les contrastes.
Toujours dans mon idée de rentabiliser les cadres achetés à Avignon, j’ai repris la technique des « peintures minute » pour un format plus grand (11x11cm) . Cela ne prend pas plus de temps que les peintures minute, c’est aussi plus facile a faire à cause du format; mais si l’on apprécie, chez les peintures minute, la miniaturisation des paysages, ici le rapport au format ne joue pas de la même façon et on pardonnera moins volontiers les approximations…
Les Arlésiennes ont 4 origines:
Voici une série d’Arlésiennes. J’ai voulu encrer dès le début pour faire de l’encre et pastel, mais je me suis très vite rendu compte qu’il fallait procéder par étape. Le dessin avant toute chose. L’encre viendra lorsque je possèderais bien le dessin et le pastel en dernier lieu lorsque j’aurais compris comment associer les deux techniques . Les dessins sont présentés dans l’ordre chronologique ( il manque les pires ). j’en suis venu à abandonner le crayons gris pour une fausse sanguine ( crayon de couleur) donnant une dimension nostalgique aux personnages, je pense que cela correspond mieux au thème. Il me semble que ça progresse de dessin en dessin. Mon orientation me pousse vers un style très 19eme académique dont j’apprécie la finesse du dessin, le délicat des dégradés et l’absence de doute.
L’idée du peintre dans la rue m’amuse beaucoup. Surtout après avoir assisté aux séances de dédicace à Vaison. Est-ce que je pourrais dessiner avec une telle assurance? voici un petit dessin, encre et pastel (dans une certaine mesure, je m’approprie les technique des dessins de Picasso à Arles)
Curieusement, le pastel ( crayon pastel) n’apparait presque pas au scanner…
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